Olivier Lebleu

Romancier, coach littéraire

Issu d’une famille nombreuse du Nord, Olivier Lebleu vit à La Rochelle depuis 2002. Traducteur littéraire, il s’est spécialisé dans la non-fiction, se découvrant une passion pour les biographies de femmes célèbres (Jane Austen, Peggy Guggenheim, Wallis Simpson…) et les livres illustrés destinés à la jeunesse. Il est également le traducteur officiel d’Irving Finkel, conservateur au British Museum (L’Arche avant Noé, Au Paradis des manuscrits refusés, Cunéiforme). Professeur de traduction, de français et de communication à l’Université de La Rochelle, il est aussi l’auteur de plusieurs romans, livres historiques et pièces de théâtre. Acteur et chanteur, il crée en 2017 aux États-Unis une conférence-concert baptisée «Pardon My French! » et consacrée aux chansons qui ont voyagé entre la France et l’Amérique. En 2021, il traduit, adapte et présente ce spectacle bilingue, avec le Groupe The Mandarines, sous le titre de «Chan-Songs ! ». 

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ?

La lecture. Je pense qu’après avoir tant lu dans mon enfance et mon adolescence, je me suis dit assez naturellement que ce serait un jour à mon tour. Entouré de quatre sœurs, j’étais un enfant assez solitaire et j’ai ressenti le besoin de trouver ma voie personnelle, en consignant ma voix intérieure. Et puis, j’avais des choses à dire. Je me sentais différent des autres, à bien des égards.

Quel aspect de votre métier préférez-vous ?

Toutes les étapes sont passionnantes, quand on accepte l’idée qu’il y a un temps pour tout. Un temps pour réfléchir, pour explorer, pour élaborer et enfin déposer sur le papier. Mais le moment le plus fascinant est sans doute celui où la mue s’opère, où les idées s’incarnent en des personnages, qui soudain acquièrent une vie autonome. Alors, vous n’écrivez plus, vous tenez la plume à tous ces autres qui vous habitent, et possèdent tous une part de vous-même.

Comment puis-je vous aider à écrire ?

En thérapie, on dit que nul ne peut vous emmener plus loin qu’il n’est allé. Et j’ai fait ce chemin, de la lenteur de l’apprentissage à l’excitation d’être publié, en passant par toutes les étapes de la réécriture, du découragement et de l’inspiration retrouvée. Je pense être capable d’accompagner celui ou celle qui a besoin ou juste envie de ce parcours. Je crois pouvoir les soutenir dans le découragement, leur indiquer un autre chemin au-delà de l’impasse, et peut-être quelques raccourcis.

Quels conseils donneriez-vous à des débutants ?

Celui de lire. Tout apprentissage artistique passe par l’observation des maîtres, c’est vrai en peinture comme en écriture. Même si, comme dans tous les autres arts, il existe aussi des génies spontanés. Mais ceux-là risquent un jour de se répéter. Alors que si l’on comprend les rouages de l’écriture, on saura toujours rebondir et nourrir la joie de se renouveler. Ensuite, il faut s’attacher à trouver sa petite musique personnelle… Sans jamais oublier de vivre. Car là se trouve notre matériau premier.

La tête sous l’eau Tome III

 

Photographe parisienne tombée en disgrâce, Lucie a reconstruit sa vie en province. Elle vit une relation tumultueuse avec Stéphane, un agent immobilier séduisant, mais imprévisible. Lorsqu´un événement tragique révèle le vrai visage de son compagnon, Lucie comprend qu´elle doit fuir pour se mettre à l´abri. Mais peut-on échapper à un tel manipulateur ? Récit à la première personne d´une manipulation mentale, ce roman feuilletonnant (publié en trois tomes, dont voici le dernier) est le fascinant journal d´une noyade au ralenti. D´une asphyxie inexorable. Et d´un possible sauvetage.

Le fil de la falaise

 

Un homme encore jeune, mais déjà à bout de souffle, se retrouve au bord du gouffre. Dans une semaine, il saura s´il est condamné. Un compte à rebours s´engage. Que faire de ce temps ? Devenir fou ou devenir… tout court. Il s´offre une dernière chance. Celle d’une île, de rencontres nouvelles, d´un passé à révéler. Et si la réponse était dans la quête ?