Véronique Duval

Auteure, éditrice

Diplômée de l’iSIC Bordeaux III

et du CELSA Paris IV Sorbonne

Ex-responsable de programmation de la chaine documentaire Odyssée (groupe TF1), ancienne journaliste dans le groupe Sud Ouest, ex-rédactrice en chef du magazine Vivre à Niort Professeure de Taïchi chuan et cofondatrice des éditions La nage de l’ourse).

Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ?

Depuis l’enfance où je me suis ennuyée convenablement entre les rives de la Loire, de la Garonne et de la Manche, j’éprouve une passion pour le langage. 


L’observation des comportements humains en société est une source intarissable d’étonnement. La contemplation des arbres, des ciels et des êtres vivants me ressource. Ayant échoué à devenir vétérinaire (à 10 ans) et danseuse (à 15 ans), j’ai vers 18 ans renoncé à être avocate ou ethnologue. Mais depuis toujours, les mots sont pour moi la musique de la vie et les écrivains, des amis très chers. 


J’ai cheminé longtemps avant de reconnaitre ce simple fait : je ne peux pas ne pas écrire. À partir de cette prise de conscience, je ne me suis plus arrêtée. Mais 12 ans ont encore passé avant je me lance dans l’aventure d’un premier livre. Depuis, je suis comme aspirée dans une spirale. Et me voici avec vous.

Comment puis-je vous aider à écrire ?

En tant qu’éditrice, j’ai à affirmer une ligne éditoriale cohérente. Et aussi à lire avec attention des manuscrits de toutes sortes.

 

Pour l’écriture de mon premier « vrai » livre, je suis revenue encore et encore sur l’écriture. Mon projet était qu’elle s’adresse à des lecteurs très différents, que chacun puisse entrer dans ce récit choral et rencontrer ses personnages. Aujourd’hui, le livre séduit aussi bien des universitaires qui m’ont décerné le prix « Ardua première réalisations » que des lecteurs occasionnels.

 

Littéraire de formation, expérimentée dans différents métiers de la communication, je joue de différents registres de langage au quotidien.

Animatrice d’ateliers d’écriture, je suis à l’écoute du surgissement d’une voix, d’un texte.

Quels conseils donneriez-vous à des débutants ?

Écrire est un geste qui inclut l’autre, qu’il soit présent, lointain, absent… Je vous lirai avec attention et exigence : celle d’un lecteur, qui attend qu’un texte lui parle. 

 

Cet apprentissage repose, comme tout apprentissage, sur la pratique. Écrire, réécrire, supprimer, modifier… l’art de la composition ne se maitrise pas en un jour. 

 

Certes, il faut apprivoiser la complexité. Mais avant, au commencement de toute création, il s’agit d’accueillir la page blanche. Le vide. 

Rencontre avec des paysans remarquables

2017, Éditions Sud Ouest

 

La question du devenir des terres et des paysans est vitale, c’est pourtant l’une des moins visibles dans le débat public.
Depuis les années 2010, 200 fermes disparaissent chaque semaine en France dans l’indifférence. Une enquête publiée par Actes Sud.